Community Management: Vouloir Coopérer dans une communauté (3/3)

Travailler efficacement en réseau ne dépend pas seulement de la mise en place d’une structure !
mais du SAVOIR, VOULOIR, POUVOIR COOPERER

VOULOIR COOPERER ???

Quels que soient les outils et les méthodes utilisés, la condition sine qua non à l’existence d’une organisation de type réseau dépend de l’implication et de l’investissement (temps, énergie) de ses membres.

Si ces derniers ne manifestent ni d’adhésion au principe de tolérance, ni de la rigueur, ni assiduité, ils seront très vite isolés.
A contrario, l’exigence en temps et en énergie suppose que les membres du groupe aient une vision claire des gains de leur investissement. En effet,les individus en question ont besoin de trouver un intérêt à travailler en réseau par l’apport de satisfactions et de valeur ajoutée, tant sur les plans collectif et individuel.
Il n’est pas interdit de penser que certains moments symboliques de reconnaissance des efforts de chacun puissent être appréciés au vue des engagements et des sacrifices qu’ils ont accepté.
Pour éviter l’effet de routine, il est important que le pilote communique régulièrement sur les avancées des projets et les difficultés rencontrés par le réseau. La méthode de feed back, ou « effet de miroir », contribue ainsi à l’apprentissage de chacun et au maintien de la motivation du groupe.
Pour renforcer le sentiment d’appartenance de celui-ci, il convient d’établir des relations de confiance fondées sur la clarté des règles communes et sur le climat convivial qu’engendrent les soirées festives et autres moments informels de divertissement.
Cependant, la confiance seule ne garantit pas la qualité des relations. L’élaboration d’une charte revisitée régulièrement précisant les règles de bon fonctionnement du groupe et de ses valeurs offre un cadre rassurant.

Travailler en réseau : Partager et capitaliser les pratiques professionnelles G. Le BOTERF.

• Fadhila Brahimi
• 27 Avr 2006